Entretien

Éloge de la présomption d’innocence – Éditions de l’Observatoire – Février 2025

par Marie Dosé et Julia Minkowski
Date de parution : 05/02/2025

Conquise de haute lutte au fil des siècles, la présomption d’innocence, dont on trouve des prémices dans la Rome antique, est ce principe humaniste qui permet à toute personne accusée d’être considérée comme innocente tant qu’elle n’a pas été officiellement déclarée coupable. Or cette conquête essuie ces dernières années un certain nombre d’assauts d’autant plus surprenants qu’ils viennent souvent du camp dit « progressiste ». Lequel, dans son juste souci de mieux répondre aux attentes des victimes, a tendance à n’y voir qu’un instrument d’impunité – et néglige ou méconnaît le péril qu’il y aurait à la réduire ou à la restreindre.
Fondant leur propos sur des affaires à forts échos médiatiques aussi bien que sur des cas impliquant des citoyens ordinaires, et fortes de leur connaissance des arcanes judiciaires, Marie Dosé et Julia Minkowski, toutes deux avocates pénalistes depuis plus de vingt ans, interrogent cette évolution et interpellent les acteurs judiciaires comme tout lecteur désireux de s’y retrouver dans ces questions pressantes. Car en arrière de cette réflexion, sourd une vive inquiétude : la présomption d’innocence vivrait-elle ses derniers jours ?


Revue de presse

Dans un livre retentissant, les deux avocates pénalistes Marie Dosé et Julia Minkowski dénoncent « la joie mauvaise et judiciaire »- Le Télégramme – 01/03/2025
Julia Minkowski et Marie Dosé : “Le droit a échoué à protéger Julien Bayou de l’opprobre et du bannissement” – Le Figaro – 01/03/2025
Me Marie Dosé ; « Il faut protéger #MeToo de la tentation de l’arbitraire » – Marianne – 27/02/2025
Me Marie Dosé – « La présomption d’innocence est percue comme un outil d’impunité » – Actu Juridique – 25/02/2025
Chronique Ré/jouissances – Ci-gît la présomption d’innocence – Libération – 25/02/2025
Coupable innocence : le billet de Tristane Banon – 12 février 2025
Que reste-t-il de la “présomption d’innocence” ? Le cri d’alarme de 2 avocates – 12 février 2025
Punchlines du 9 février 2025
Avocate et féministe :impossible grand écart ? – La Tribune Dimanche – 09/02/2025
EXCLUSIF.
Marie Dosé et Julia Minkowski : “Il est temps que #MeToo se conforme aux principes du droit” – 1er février 2025
Justice : “Il y a une présomption de culpabilité aujourd’hui”, estime l’avocate pénaliste Julia Minkowski – 8 février 2025
Présomption d’innocence : l’alerte des avocates Me Julia Minkowski et Me Marie Dosé dans C à Vous – France 5 – 07/02/2025
En finir avec l’ère du soupçon
Les avocates Marie Dosé et Julia Minkowski ont uni leurs plumes pour alerter sur une justice trop souvent rendue avant l’heure.

Marie Dosé, l’avocate qui fustige la « présomption de culpabilité » – 28 Minutes – ARTE – 14/03/2024

Marie Dosé a souvent défendu des clients célèbres dans le cadre d’affaires très polémiques. Récemment, elle est devenue l’avocate de Jacques Doillon ou encore Frédéric Beigbeder, après avoir longtemps défendu Philippe Caubère, accusé de viol en 2018. Elle fustige la « présomption de culpabilité » qui entoure beaucoup d’affaires de violences sexuelles.

Présenté par Elisabeth Quin – Diffusé à 20H05 sur Arte le 14 mars 2024

Marie Dosé, avocate : “J’ai toujours détesté l’idée que la violence soit résolue par la violence” – Le Monde – 01/10/2023

“Je ne serais pas arrivée là si…”
Chaque semaine Le Monde interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. L’avocate engagée et passionnée revient sur un accident douloureux de la vie, qui l’a conduite du piano aux prétoires.

Par Raphaëlle Bacqué – Publié dans Le Monde le 1er octobre 2023

Marie Dosé : « Rapatrier les enfants de jihadistes est une question d’éthique et de responsabilité » – Libération – 31/01/2020

L’avocate, qui vient de publier « Les Victoires de Daech », dénonce la rigidité de la justice antiterroriste française et le non-rapatriement des familles des jihadistes.

Par Willy Le Devin – Publié dans Libération le 31 janvier 2020

Djihadistes : pourquoi la France ne rapatrie que les orphelins et « au cas par cas » – Le Journal du Dimanche – 18/03/2019

Cinq enfants de djihadistes français ont été rapatriés vendredi. Mais pour les autorités françaises, il n’est plus question de rapatrier les enfants dont la mère ou le père est présent à leurs côtés dans les camps kurdes. Des problèmes juridiques et le maintien d’une partie des troupes de la coalition internationale sur place ont conduit Paris à privilégier le statu quo pour ces familles françaises.

Par Marianne Enault – Publié dans Le Journal du Dimanche le 18 mars 2019

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